Rédigé par Charles-Albert LUCAS et publié depuis
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Mis en cause par Danielle Chansarel dans SO (26 octobre 2018) ce matin, je m'interrogeais sur l'utilité de répondre à un tel article, plein de contradiction:
Comment prétendre défendre l'honneur de son mari quand on ne poursuit pas l'action qu'il a entamée?
Comment reprocher à quelqu'un à qui on a refusé (de quel droit?) l'entrée aux obsèques de ne pas, par la suite, s'associer à un hommage rendu au défunt?
Finalement quelqu'un a mis les choses au point à ma place en publiant un commentaire à cet article de Bernadette Dubourg que l'on a connu mieux inspiré:
"La meilleure défense de la mémoire de M.Chansarel n’aurait-elle pas été de poursuivre l’action entamée? Mais dans ce cas Mme veuve Chansarel aurait-elle bénéficié de la protection fonctionnelle que la majorité municipale avait accordé à son mari? L’honneur d’un homme ne vaut il pas le coût d’une plaidoirie?
L’article dans SO, lui, est gratuit.
Peut-on reprocher à une personne à qui on a interdit l’entrée d’une église pour des obsèques de ne pas respecter une minute de silence à la mémoire du défunt?
Peut-on considérer son honneur comme lavé par la mise en examen de son adversaire, alors qu’en matière de diffamation, la mise en examen est automatique et ne relève pas du juge d’instruction qui ne peut que rédiger l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel?"
Je n'ai rien à ajouter. Merci au lecteur anonyme, je ne pouvais mieux dire.