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Arcachon -  Le blog de  Charles-Albert Lucas

Ce blog est destiné à rendre compte de l'action de Charles-Albert LUCAS conseiller municipal d'Arcachon siégeant dans l'opposition divers droite et décidé à mener une véritable opposition à la politique et aux méthodes adoptées par Y. Foulon sur Arcachon et sa région. Vous pouvez vous abonner gratuitement et adresser des messages en utilisant les rubriques "abonnement" et "contact" dans la barre des menus. Vous pouvez également consulter quelques articles de fond dans la rubrique "Page". La rubrique "Archives" est classée par ordre chronologique. La rubrique "Catégories" vous permet d'accéder aux articles par thème .

Le parking sous terrain de la gare...

Le principe de ce parking est inclus dans l'aménagement celui du centre ville; ils font l'objet d'un seul et même contrat dont la réalisation a été décalée dans le temps pour des raisons d'opportunité que je ne conteste pas.

La disparition des platanes étaient prévus du jour ou la réalisation du parking du centre a commencé. Alors je ne m'attarde pas sur les larmes de crocodile versés par certains qui ont voté ou non pour la liste Foulon. Cet abattage massif était programmé, prévisible dés la derniére élection, et un certain nombre de ces platanes étaient dangereux. Les arbres, en ville, sont atteints un jour ou l'autre par le vieillissemnt irrémédiable de tout organisme vivant et plutôt qu' à la campagne. Plus intéréssant serait que l'on connaisse les essences qui vont les remplacer, et là-dessus c'est le silence, on nous dit qu'il s'agira "d'arbres de haute tige" ce qui ne veut rien dire surtout quand on connait la profondeur de terre dont ils disposeront...

L'histoire de nos parkings est la suivante:

1° - La ville a creusé un trou au centre ville qu'elle a garni de béton brut. Elle a financé l'ouvrage avec un crédit bail à taux variable qui lui coûte à l'heure actuelle 450.000€ par an sur 40 ans. Nul ne sait quel sera le coût de ce chantier car nul ne connait l'évolution future des taux. Il semble pourtant trés probable que d'ici à 40 ans les taux remonteront, mais quand? de combien? ce mose de finance ment est une pure atteinte au bon sens que l'on prête généralement aux élus locaux.

2° - La mairie a confié à Vinci la finition de ce trou du centre ville et la réalisation compléte (creusement, bétonnage et équipement) du parking de la gare. Le parking centre ville a coûté à Vinci 3,3 M€. La mairie a concédé l'exploitation du parking pour 40 ans, mais elle a aussi permis à Vinci de vendre des places pour 60 ans (amodiation- cela grèvera l'exploitation future) ce qui a permis à l'entreprise de récupérer dès le début de l'exploitation un capital de 2,8M€. Si on rapproche ce montant du précédent (3,3M€) on constate que le coût du centre ville pour Vinci est de 500.000€. Les comptes fournis par l'exploitant indiquent que de 2012 à 2015 il a gagné avec le parking du centre ville 1M€; voilà un retour sur investissement rapide...
Mais ce n'est pas tout, Vinci a versé, jusqu'ici, à la ville un loyer pour ce parking de 500 (cinq cent) euros par an... Il est bien prévu un intéressement au CA au profit de la ville, mais l'objectif à partir duquel il se serait déclenché n'est pas encore atteint...

3° - Les cocontractants à cette brillante opération, qui sont sans doute bons amis, se sont sans doute aperçus qu'il y avait peut-être dans ce loyer symbolique quelquechose d'anormal, de "légérement" déséquilibré; ils viennent donc de convenir que désormais le loyer serait auminimum de 80.000€ et plus si l'objectif de CA était atteint, ce qui n'est pas impossible. Il faut rapprocher ce loyer de l'annuité à la charge de la ville (450.00€).

4°- Les deux parkings faisant l'objet du même contrat, on peut dire que le parking de la gare a déjà été payé par la ville mais que sa réalisation a été décalée. Les travaux ont été estimés à l'origine, à 5,5M€. Les années passant ils viennent d'être réévalués d'1M€ qui sera payé par la ville à l'entreprise...Mais ce n'est pas tout... l'entreprise aura à nouveau un loyer de 500 (cinq cent) euros annuel ("errare humanum est, perseverare diabolicum") pour les prochaines années et elle aura la possiblité d'amodier des places; j'ignore à ce jour le nombre et le montant de la recette attendu, car cela n'a pas été évoqué en conseil municipal.

La conclusion de tout cela: le financement des parkings est une bombe à retardement pour les finances de la ville du fait du taux variable et de son échéance lointaine. C'est aussi un scandale du fait des conditions consenties à l'entreprise et de l'invraisemblable faiblesse de la ville face à son fournisseur. De telles conditions laissent ouvertes les pires suppositions, surtout quand tout cela s'inscrit dans un maquis juridique que j'ai quelque peu simplifié pour la compréhension de mes lecteurs, mais dont le but probable est d'aveugler l'électeur dans un brouillard épais . Alors pleurons non sur des platanes condamnés de toutes façons à plus ou moins longue échéance, mais sur la gestionde nos finances...

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