Ce blog est destiné à rendre compte de l'action de Charles-Albert LUCAS conseiller municipal d'Arcachon siégeant dans l'opposition divers droite et décidé à mener une véritable opposition à la politique et aux méthodes adoptées par Y. Foulon sur Arcachon et sa région. Vous pouvez vous abonner gratuitement et adresser des messages en utilisant les rubriques "abonnement" et "contact" dans la barre des menus. Vous pouvez également consulter quelques articles de fond dans la rubrique "Page". La rubrique "Archives" est classée par ordre chronologique. La rubrique "Catégories" vous permet d'accéder aux articles par thème .
7 Mars 2020
Monsieur Foulon, vous ne vous êtes vraiment pas foulé !
Après trois mandats, vous voici à bout de souffle, l’inspiration est épuisée.
Pour votre quatrième mandat, vous avez eu une trouvaille : créer une maison de médecins spécialistes, imaginée sans aucune concertation avec les médecins arcachonnais concernés ou avec les autres structures existantes dans les communes voisines !
C’était la seule mesure de votre tract de campagne, annonçant vos prochaines réunions publiques.
Heureusement, les autres candidats, plus inspirés et entourés par des équipes nouvelles, témoins des nombreux manquements et dérives de vos précédentes mandatures, ont réfléchi à des propositions et les ont exposées en réunion publique et dans leur programme distribué 10 jours avant le vôtre. Vos antennes étaient déployées et ont tout capté.
Bonne pioche, il y a de la matière. C’est parfait pour construire votre beau et riche programme, compilation de ceux de vos adversaires, imprimé sur 24 pages de papier glacé et hautement illustré de photos couleurs.
Tout ce qui a été éliminé depuis plusieurs mandats va être rétabli et tout ce qui n’a pas été fait en trois mandats va l’être pendant celui de notre futur sénateur.
Ah oui, Monsieur Foulon, vous avez oublié de préciser dans votre projet que ce ne serait pas vous qui mèneriez à bout ce programme providentiel ! La Mairie d’Arcachon est pour vous le tremplin indispensable pour briguer un mandat de sénateur et profiter de la retraite dorée qui va avec. Mais chut, c’est un secret ! Il ne faut surtout pas le dire. Votre modestie notoire vous empêche de vous pavaner sur ce sujet. Et puis, si vous l’annonciez, vous perdriez des électeurs. Alors motus. Quitte à afficher haut et fort des démentis lorsque l’on vous pose publiquement la question…
Mais revenons à votre programme qu’inaugure votre idée initiale : une maison médicale de médecins spécialistes. Après avoir fait fuir les praticiens du fait d’une offre immobilière inadaptée ou trop chère pour leur exercice, la mairie va compenser, aux frais du contribuable arcachonnais, ce manque structurel induit par une politique centrifuge des activités de services et de soins, et d’une population active incapable de se loger à Arcachon.
Pour compléter votre idée lumineuse, voici un florilège d’idées piquées à vos adversaires, quelques récupérations gouvernementales, et déclarations d’intentions de mesures que vous auriez eu l’occasion de pouvoir mettre en œuvre de longue date :
Et les autres nuisances sonores, vous préférez faire la sourde oreille ? Les moteurs thermiques des engins d’entretien municipaux ? Les nuisances nocturnes des terrasses et bars en contravention à la réglementation ? Et celles des jet-skis, dont vous faites la promotion auprès de la jeune génération en lui permettant d’en bénéficier gratuitement par le biais du Visa Culture (Cherchez l’erreur !) ? Où est la cohérence, la véritable envie de mener une politique de santé publique à ce niveau ? Est-ce cela « associer nos enfants à une démarche éco-responsable » ? Où est le développement durable ?
La liste est vraiment trop longue de toutes ces dérives, manques d’anticipation, effets d’annonce sans lendemain, démission face à l’application de la loi, atteinte à l’environnement.
Les Arcachonnais ne vous croient plus. Ils vous avaient suivi lors des dernières élections, séduits par votre air de flûte : « Halte aux béton ».
Au pied du MAAT, ils ont déchanté.
Oui, Monsieur Foulon, votre charme n’opère plus. Vos airs de flûte, c’était du pipeau.
Un nouveau souffle est nécessaire, le temps du changement est arrivé.
Charles-Albert LUCAS