Au secours, il veut me noyer....

Môssieur le député maire d'Arcachon n'accepte pas que l'on se moque de lui. Sa seigneurie utilise les moyens du droit pour faire respecter sa dignité, même si son comportement le montre souvent comme une personne manquant totalement de la hauteur de vue que l'on est en droit d'attendre d'une personne aspirant aux plus hautes fonctions (lorsqu'il m'empêche de distribuer de l'information financière à mes collègues conseillers municipaux le jour de la discussion budgétaire, faisant ramasser ma documentation par sa police municipale en début de séance sans que personne, à par moi bien sûr, ne proteste....)

Ce Môssieur m'a cité à comparaître devant le tribunal correctionnel pour injure. Cette citation vient comme un cheveu sur la soupe, mais pas par pur hasard.
Lorsque le dessin mis en cause avec son titre est publié (se reporter à mon post du 23 janvier et à la BD ci-dessous) nous sommes en plein dans l’émotion des attentats de Paris. On voit alors le maire d’Arcachon célébrer "Charlie" en grande pompe à l'Olympia lors de sa présentation des voeux à la population, puis en tête d’un cortège dans sa ville pour défendre la liberté d’expression.
C’est le même homme qui en décembre a refusé la publication d’une BD anodine dans le magazine municipal à propos de la censure et qui est sous le coup d'une motivation du juge en référé lui conseillant en termes polis de se montrer plus souple.

BD refusée en décembre, puis de nouveau le 23 janvier, pourtant anodine...

Et c’est le même homme qui sera condamné le 5 février en référé pour avoir une seconde fois refusé la publication de la bande consacrée à la censure. C’est donc toujours ce même individu qui attend plus de trois mois pour demander réparation de ce qu’il considère comme une injure… pourquoi ce délai? parce qu’il est sous le coup d’une plainte pour discrimination et d’une probable procédure en référé pour abus de pouvoir dans le cadre de la gestion du port d’Arcachon. Avec un peu de chance, et d’avance il organise un contrefeu…
Le terme de "minable", pour énergique qu’il soit, ne fait que caractériser un comportement, celui d’un homme qui prétend d’une main défendre un droit, celui de sa liberté d’expression, pendant que de l’autre main il bafoue la liberté d’expression de son opposition…. Non décidément il n'a ni la hauteur de vue nécessaire à un député, ni ce rien qu'on appelle "la classe" qui génère spontanément le respect.

Le jour même de son second refus, un peu excédé, je propose la BD ci-dessous pour le web magazine. Cette BD m'est encore refusée car les termes en sont considérés par sa seigneurie Foulon comme injurieux.

En vous reportant au 23 janvier, vous lirez le titre avec le mot considéré comme une injure: minable

Il me reste donc à attendre avec sérénité quelques semaines pour savoir la position que prendra le tribunal correctionnel devant lequel je serai défendu par un pénaliste tout à fait qualifié. Nous en reparlerons en temps et en heure et donc comme souvent ici : affaire à suivre...